Le mercure est un élément chimique faisant partie de la classe des métaux lourds et ayant des effets toxiques sur l’Homme avérés. En plus d’être bioaccumulable dans les chaires et les graisses, le mercure est connu pour être bioamplifié le long du réseau trophique. Des concentrations très importantes peuvent alors être retrouvées en bout de chaîne alimentaire. Les requins occupent cette place terminale dans la chaîne trophique. Bien qu’étant un petit requin, la petite roussette (Scyliorhinus canicula) est potentiellement soumise à ces processus. Or c’est une espèce que l’on retrouve dans la grande distribution sous l’appellation de « saumonette ». Il s’agit ici de définir les concentrations de mercure dans la chaire de poissons pêchés localement, de l’associer au niveau trophique et d’en appréhender les éventuelles conséquences.

Nos objectifs

 

  • Évaluer la concentration en mercure total de petites roussettes de méditerranée pêchées localement.
  • Comparer les résultats obtenus aux normes préconisées pour la consommation humaine par l’Organisme Mondial de la Santé.
  • Étudier la variation en mercure des poissons en fonction de différentes variables (e.g. niveau trophique, sexe, taille).
  • Évaluer l’impact éco-physiologique du mercure chez la petite roussette.

Comment nous aider

 

  • Vous avez des clichés ou vidéos de Scyliorhinus canicula
  • Vous avez du temps pour vous investir dans ce projet
  • Adhérez à l’association

Nos partenaires sur ce projet

LER/PAC

Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer

Ecosym

Ecologie des systèmes marins côtiers

UM2

Université Montpellier 2 – Sciences et Techniques