Le projet MercuRousSète récompensé par la Faculté des Sciences de Montpellier

Cela fait maintenant un an que le projet MercuRousSète a été lancé ; l’objectif affiché est de déterminer les concentrations de mercure mesurées dans la chaire de petites roussettes de méditerranée Scyliorhinus canicula pêchées dans le Golfe du Lion en donnant la possibilité à des étudiants en formation d’intervenir directement au sein de laboratoires au près de chercheurs.

Ce projet ayant réunit le laboratoire ECOSYM, le laboratoire de l’Ifremer LER/PAC et l’UM2 et ayant déjà permis à près d’une quinzaine d’étudiants membres de l’association AILERONS de s’investir dans un projet de recherche concret, la Faculté des Sciences a donc décidé ce Jeudi 14 Novembre 2013 de récompenser l’initiative menée par AILERONS lors de la cérémonie de Gala de la Faculté des Sciences.

L’interprétation des données est toujours en cours cependant les premiers résultats montrent une contamination en mercure significative. L’objectif du projet est de pérenniser cette démarche sur quatre à cinq années afin de permettre une valorisation des résultats sous forme de publications. Espérons que les fonds soient débloqués afin d’atteindre les objectifs ambitieux affichés.

Encore bravo à l’ensemble des membres d’AILERONS qui ont pu s’investir dans le projet MercuRousSète. Nous tenons particulièrement à remercier nos partenaires le LER/PAC (Ifremer) et le laboratoire ECOSYM (UMR UM2, CNRS, IRD, UM1, Ifremer) ainsi que l’Université Montpellier 2 et la Faculté des Sciences pour leur soutien.

Poster du projet HD

Nouveau projet 2013 : MercuRousSète !

AILERONS a choisi en 2013 de se lancer dans une nouvelle thématique, l’étude de la bioaccumulation des polluants chez les requins. C’est sur le mercure que se concentrera cette étude. Cet élément faisant partie de la famille des métaux lourds est connu pour ses propriétés à être bioaccumulé et bioamplifié le long de la chaîne trophique. Sa toxicité a été mise en évidence chez de nombreuses espèces animales terrestres ou aquatiques. Ainsi, le projet MercuRousSète se concentrera sur une seule espèce, vous l’avez compris la petite roussette de Méditerranée, Scyliorhinus canicula et sur des individus ayant été pêchées au large de Sète. Bien qu’étant un petit requin, cette espèce est potentiellement soumise à ces processus. Or c’est une espèce que l’on retrouve dans la grande distribution sous l’appellation de « saumonette ». Deux laboratoires scientifiques ont été associés à ce projet. Il s’agit du LER/PAC de l’Ifremer de Toulon et d’ECOSYM basé sur le campus de l’université Montpellier 2. L’objectif sera de déterminer les concentrations de mercure présentes dans ces poissons et d’en évaluer l’éventuel impact que cela pourrait avoir sur la biologie de l’espèce. Une nouvelle aventure qui s’annonce donc passionnante !